ce qui m’atteint, m’arrive de bon, de bien, m’est difficile, injuste de me l’attribuer (ou aux gens) exclusivement, plus juste de chercher à l’attribuer à Dieu (au delà de moi, des gens, des choses, etc.). Ce qui m’atteint, de dur, sévère, amer, nuisible, etc. serait (je pose la question) de moi, justement. Peut-être n’est-il qu’une perception erronée? Dépassée? Peut-être on y voyant de plus près, j’y verrais du “bon”? Ne s’agit-il pas de la meilleure façon de traiter, d’analyser, de comprendre, ce qui m’atteint de “mal” que de l’analyser de l’intérieur? N’est-il pas le premier pas pour débloquer en moi ce qui m’empêcherait de voir le “bon” dans ce qui se présente à moi en “mal”? De travailler sur moi? Et si c’était voulu que je m’aperçoive du bien, du bon, derrière ce travail? N’effacerait-il pas le mal, le bien qui le précède? de Dieu justement?
Dans sourat an nissaa, aya 79
مَّا أَصَابَكَ مِنْ حَسَنَةٍ فَمِنَ اللَّهِ ۖ وَمَا أَصَابَكَ مِن سَيِّئَةٍ فَمِن نَّفْسِكَ ۚ وَأَرْسَلْنَاكَ لِلنَّاسِ رَسُولًا ۚ وَكَفَىٰ بِاللَّهِ شَهِيدًا